Soyons clairs, en matière de vestiaires et de sanitaires, l’employeur n’a pas simplement à fournir un espace pour accrocher les manteaux ou faire une pause pipi. Le code du travail est là pour s’assurer que les salariés ne slaloment entre les cartons pour trouver un lavabo. Voici un guide pour éviter les faux-pas.
L’employeur doit mettre à disposition des vestiaires collectifs équipés d’armoires individuelles. Pas question ici de les coller dans un coin sombre de l’entrepôt : ces vestiaires doivent être dans un local spécial, isolé du bruit et des odeurs, et si possible près du passage des salariés. Il faut aussi que ces vestiaires soient suffisamment grands pour éviter les séances de Tetris humain le matin.
Les armoires ? Elles ne sont pas là juste pour faire joli. Elles doivent être ininflammables et assez grandes pour suspendre deux vêtements de ville. Et si les salariés se salissent au boulot, ces armoires doivent avoir un compartiment spécial pour éviter de mélanger vêtements de ville et fringues odorantes.
Ces armoires doivent être sécurisées par une serrure ou un cadenas.
Chaque employé a droit à un lavabo, et pas n’importe quel lavabo : il doit fournir de l’eau potable à température réglable. Un lavabo pour dix personnes, c’est la norme. Assurez-vous également de fournir des moyens de nettoyage et de séchage appropriés, et de les remplacer régulièrement.
L’employeur doit mettre à disposition des toilettes séparées pour les hommes et les femmes, à raison d’un cabinet pour 20 hommes et de deux pour 20 femmes. Et oui, il faut compter l’effectif maximal présent simultanément.
Petit plus pour les femmes : un récipient pour garnitures périodiques est requis. Les toilettes doivent aussi être équipées de chasse d’eau et de papier hygiénique.